Sunday, November 26, 2006

Moi j'avais le soleil jour et nuit dans les yeux d'Emilie, je réchauffais ma vie à son sourire (Joe Dassin)

Montréal est une ville toute peace, avec des maisons basses, belle comme une chanson de Joe Dassin (les yeux d’Emilie, pour ne pas la citer). Même les sex shops ont l’air bon enfants.

Nous avons viité pour commencer une capoterie. Le concept : des capotes, des objets sexuels, des tenues sado maso. Les capotes existaient dans toutes les tailles, c’est limite si on ne pouvait pas les essayer sur place. Ces messieurs ont exprimé le désir d’être conseillés par une vendeuse, celle-ci leur a conseillé la mangue “qui était bonne”.
Comme le monde était bien fait, après avoir acheté la tenue sado maso à la capoterie, nous pouvions nous faire percer le téton à la boutique de “perçage” à côté. Ce que nous n’avons pas fait…

Le premier jour était une journée lose, nous avons donc capote, avant de partir à l’assaut du Mont Royal (qui donne son nom à la ville pour la petite touché historico-touristique). Nous voulions un coucher de soleil sur le lac des Castors, nous n’avons eu droit qu’au coucher de solail dans le bus (moins bucolique, mais la nuit tombait plus vite que prévu, c’est l’effet Kiss Cool). En arrivant, nous avions froid. Nous reprenons donc le bus, pour tomber sur le même mec, qui en fait semble faire le trajet toute la journée aller-retour (vu qu’on l’a recroisé le jour où nous avons réussi à montréaliser en pleine journée), et là, pour justifier le droit de passer avec le même ticket, je n’ai pas trouvé d’excuse moins foireuse que “le lac était fermé m’sieur”.

Pour aller déguster un thé à la menthe et des loukoums au bar Le Gitana (“bar 18 ans et plus”).

Le lendemain nous avons fait un parc, où des écureuils mangeaient des cahouettes dans la main, pas farouches les bestioles…

L’autochtone dans le parc fait des sports d’hiver quand il n’y a pas de neige, nous avons donc vu ainsi defiler des skieurs de fond montés sur roulettes, des joggers s’aidant de batons pour gravir les zones de dénivelé.

Nous avons également découvert deux fleurons de la gastronomie québécoise : la viande séchée et la poutine. La poutine est à ne pas confondre avec un quelconque apparatchik de l’URSS monté en grade, ni avec un espion du KGB, ni avec un mec sans âme. Le concept est plus jovial : de la sauce montée sur fromage monté sur frites. Très fin, très léger : quand j’ai commandé une poutine grand format j’ai vu la serveuse évaluer mon gabarit d’un air dubitatif et me dire : prenez plutôt la normale, vous allez pas réussir à finir… Pandouille n’est pas une tapette, mais n’a pas voulu me risquer à choper une crise de foie. Je me suis donc rangée à son avis.

Dans le rayon des curiosités, Chinatown, le Vieux Montréal qui longeait le Saint Laurent, qui était à moitié gelé (plaque de glace dessus, mais trop fine... Comme dirait nico avec son bagout légendaire "tu tombes dans la flotte tu as les seins qui pointent pendant deux ans"), et le quartier gay (les boules à facettes coexistaient avec les couronnes de Noel qui ornaient les lampadaires), toutes les enseignes, y compris le starbucks, étaient en arc en ciel. Quartier gay beaucoup plus affiché qu'à paris, mais avec un côté aussi plus soft.

Dans le rayon "où sortir à Montréal", nous avons enfin fait connaissance avec le bar-boîte "les Foufounes électriques", bâti en lieu et place d'une ancienne usine, taggué, art-modernisé, avec des videurs malaimables, et du pogo (sur le slow stand by me version hard, grande première pour nos oreilles ébaudies...)

1 Comments:

Blogger Pénélope said...

moi je comprends ps du ttu pourquoi tu pales u canada mais bon, je di ca je dis rien, quoi...
bisux la pandouille
bientot a pari, je rentre le 20 fevrier dans ces eaux la

bisux

8:06 PM  

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